Albert Bigielman

Chapitres:

  1. 00:00 La petite enfance s’est passée à Ménilmontant
  2. 04:41 Mon père en 1939 est un engagé volontaire
  3. 09:28 Avec l’étoile à l’école
  4. 10:55 Ils ont frappé à la porte et ma mère a ouvert
  5. 18:30 On a passé trois mois à Drancy: février à mai 1944
  6. 23:56 On est arrivés à Bergen Belsen, il faisait nuit
  7. 33:41 Il y avait deux clans parmi les déportés
  8. 39:01 Les kapos arrivent, là le rythme change
  9. 46:00 La condition des enfants
  10. 49:09 Cette image m’est toujours restée dans la tête
  11. 50:47 Évacuation
  12. 52:51 Ça a été une non-vie
  13. 01:00:10 Je fus le seul à revenir à l’école
  14. 01:09:24 Parler de sa déportation
  15. 01:11:45 Une vie de jeune homme
  16. 01:18:45 L’engagement et le travail mémoriel

1932, Paris – 2011, Paris

Son père, Mayer, de nationalité polonaise, engagé volontaire dans la légion étrangère, était prisonnier de guerre au stalag II B à Neustettin (Poméranie). Arrêté avec son frère et sa mère le 16 juillet 1942, lors des rafles du « Vel d’Hiv » mais libérés parce que les familles de prisonniers de guerre étaient encore épargnées. 

Arrêtés de nouveau dans la nuit du 3 au 4 février 1944 et internés au camp de Drancy. Son jeune frère, malade et hospitalisé a échappé à l’arrestation. Albert et sa maman âgée de 48 ans ont été déportés par le convoi du 3 mai 1944 au camp de concentration de Bergen-Belsen.

Evacuée avec sa mère quelques jours avant la libération du camp par convoi ferroviaire vers le camp de Theresienstadt, Albert est atteint du typhus. Ils sont libérés à Tröbitz le 23 avril 1945 par l’armée soviétique après 13 jours d’errance.

À partir de la fin des années 1980, il s’investit dans le travail de mémoire. Il a été président de l’Association pour l’érection du monument du camp de Bergen Belsen au cimetière du Père Lachaise (1992-1994) puis président de l’Amicale des anciens déportés de Bergen-Belsen, de 1994 à sa disparition.

– J’ai eu douze ans à Bergen Belsen, Paris, Le Manuscrit, 2005