Violette Jacquet

Chapitres:

  1. 00:00 J’ai appris le français à mes parents
  2. 09:15 « La petite a de l’oreille »
  3. 16:54 Le Havre, une ville qui avait été bombardée
  4. 24:40 Le 1er Juillet 43, la gestapo a sonné et nous avons été arrêtés
  5. 36:31 Si j’avais eu le bouton pour rejoindre ma mère dans la fumée…
  6. 42:33 C’est comme ça que j’ai été intégrée à l’orchestre
  7. 52:53 Au Kommando de la musique, on avait des avantages
  8. 01:06:16 On m’admet au « revier »
  9. 01:18:38 Il n’y avait pas de résistance. Quelle résistance ?
  10. 01:24:46 Ce charnier qu’était devenu Bergen-Belsen
  11. 01:37:39 À notre retour, on n’était pas prêt à nous écouter
  12. 01:49:23 J’ai eu un problème gravissime avec les dames de la résistance

1925, Petroșani (Roumanie) – 2014, Paris

Sa famille émigre de Roumanie en France alors qu’elle a 3 ans et s’installe à Boulogne-sur-Mer puis au Havre.
Au moment de l’Exode, Violette a 14 ans. La famille s’installe à Paris puis à Lille, où un oncle les accueille.

Le 1er juillet 1943, Violette est arrêtée avec ses parents par la Gestapo, à la suite d’une dénonciation. Ils sont emprisonnés à la prison de Loos puis au camp de Malines, en Belgique, d’où ils sont déportés le 31 juillet 1943 par le convoi 21.

Dès l’arrivée, Violette est séparée de ses parents qu’elle ne revoit plus.
Elle est recrutée comme violoniste dans l’orchestre des femmes. Composé d’une quarantaine de musiciennes, il doit jouer lors du départ et du retour des Kommandos de travail forcé.

En octobre 1944, elle est transférée au camp de Bergen-Belsen où elle est libérée par les troupes britanniques le 15 avril 1945.

Elle a publié un témoignage, un récit qui s’adresse à un jeune public : Sanglots longs des violons de la mort, Paris, Oskar Éditions, 2005

Le convoi 21 parti de Malines le 31 juillet 1943 emmenait 1552 personnes vers Auschwitz : 672 hommes, 706 femmes, 103 garçons et 71 filles. En mai 1945, il y avait 42 survivants.